Voyage au Népal
(Jour 4- 02/09/08 - De Katmandou à Népalganj)

Lever matinal. Je parcours Thamel afin de trouver une casquette pour mon trek. Je n’aime pas trop mettre des chapeaux même si je le reconnais cela couvre d’avantage. Dans une petite boutique de produits contrefaits, je vois un modèle avec protection sur la nuque en plus. C’est la première fois que je vois un tel modèle. Pas d'hésitation, j'ai trop pris de coups de soleil par le passé, c’est ce modèle que je veux ! Je tente de rester discret afin d’être dans de bonnes conditions pour négocier. Mais à ma grande surprise, j’échoue dans cette entreprise ! Je parcours plusieurs boutiques ou je trouve à sensiblement le même produit, et le résultat est identique. Les bonnes pratiques se perdent apparemment, et malgré la discussion, impossible de faire descendre les prix. Les temps sont durs (ou alors j'ai perdu la main) ! Dans un librairie, j'achète également quelques cartes postales et des timbres pour envoi en Europe. Passage par un cybercafé pour donner des nouvelles vers la France. Je prends un verre dans un bar puis manger un morceau (momos au fromage de Yak mais à la vapeur cette fois !). J’ai déjà de partir de la ville. Le temps de rentrer à l'hôtel, direction l'aéroport peu après midi et décollage pour Népalganj dans un petit coucou de la compagnie Yeti airlines. Cette compagnie est une petite compagnie qui assure les liaisons intérieures notamment vers les Annapurnas, l’Everest ou le sud du pays. Les avions sont sommaires, et état moyen. Mieux vaut ne pas trop y penser…

La vue a travers l’hublot sale est magnifique. Je distingue entre les nuages des sommets connus mais m'étant inconnus. Après une petite heure de vol, l’avion atterrit à Népalganj, grosse ville située dans le sud du pays, dans la région du Térai. A peine sorti de l’avion qu’une grosse bouffée de chaleur m'envahit... 37degC au moins en cette fin de journée ! La moiteur s'invite rapidement sur tous mes habits. En cette saison, le terrai est vraiment étouffant, un peu comme Bahreïn, moiteur en plus !

Installation à l’hôtel, le vol pour Simikot n’étant prévu que le lendemain. Les hôtels en bordure de l’aéroport ne sont pas légions, et plutôt très sommaires. Apparemment d’autres établissements un peu mieux existent à proximité de la ville. Je profite des derniers rayons du soleil pour aller faire un tour dans la ville. En fait, la ville de Nepalganj, plutôt de grande dimension est distante de quelques kilomètres. Je ne fais le tour que des baraques situées à proximité de l'aéroport. Bien sûr, dans cette ville népalaise, les rickshaws sont une partie incontournable du paysage.

rickshaw nepalganj

L'hôtel ou je suis n'a pas le confort de ceux de Katmandou. Difficile de faire le... difficile vu le niveau de pauvreté des habitants de cette région (et du pays en général). La vue de la terrasse résume bien la situation. Pauvreté, eau stagnante (la région est en proie régulièrement à d'importantes inondations) avec moustiques à foison, déchets un peu partout.

nepalganj

Je parcours les rues. Certains gamins me suivent en rigolant. D'autres pêchent de petits poissions dans un cloaque. Je m'éloigne de la route. Le vert est de mise partout aux alentours. Quelques éléments sont la pour témoigner de la présence humaine.

brique nepalganj

Le soir est maintenant presque complètement tombé. Je prends le chemin du retour. J'en profite pour faire quelques photos des échoppes environnantes, tel ce couturier qui me regarde d’un drôle d’air alors que j’essaye de ne pas bouger pour prendre la photo sous la faible lumière de son ampoule électrique.

couturier nepalganj

Mais la pratique la plus courante à cette heure ci semblent être les barbecues qui illuminent les rues. Barbecues attisés par électricité via des ventilateurs placés au devant. Les bonnes pratiques de l’huile de coude se perdent quand même. Je n'ai pas regardé ce qu'ils tentaient de cuire cependant...

barbecue nepalganj

barbecue nepalganj

Retour à l'hôtel pour un dhal bat rituel. Puis direction ma chambre pour prendre une douche et tenter d'éliminer la moiteur qui colle à ma peau depuis que j’ai atterrit. Peine perdue, la douche n'a qu'un effet extrêmement temporaire. Je me mets sur le lit en face du ventilateur qui distille un brin d'air dans un bruit infernal et tente de trouver le sommeil. L'interruption du ventilateur plusieurs fois dans la nuit (coupure de courant j'imagine) me réveille à chaque fois tellement la chaleur est étouffante. Le peu d'air frais véhiculé par le ventilateur fait un bien fou. La nuit est noire et étouffante.

lien vers le jour 5