(Jour 20- 18/09/08 - Kermi vers Dharapuri)
Ce matin petite grasse matinée avec un levé à 7h. La journée du point de vue marche sera courte puisque j’effectue en deux jours ce que j’ai fait à l’aller en un jour. Le soleil est présent, mais quelques nuages aussi. Je n'ai pas trop mal dormi durant la nuit. Je prends le petit déjeuner. Un veil homme que j’avais déjà vu à l’aller vient quémander quelques denrées pour se nourrir. La communication avec le guide se fait en langage du signe vu qu'il ne comprend pas le népalais. Après avoir mangé quelques céréales et du lait, il paraissait enchanté. Il nous a chaleureusement remercié lors de notre départ.
Départ par le sentier, présence de petits papillons bleus près des mares. Les petits papillons bleus sont les plus nombreux à côté des zones humides. Mais il est possible d'en trouver des jaunes, des blancs.
Pas grand chose à redire sur le chemin que j’emprunte, je suis en terrain connu. Mais comme à l'aller je n'avais pas trop réalisé de cliché, je me rattrape.
Parfois le sentier est si étroit que je dois me mettre de côté pour laisser passer les troupeaux. Là, devant un troupeau de moutons, je me mets à l'abri dans un recoin de montagne.
A ma vue, le berger est tout sourire. Un tel accueil fait grandement plaisir ! J'ai voulu lui montrer la photo mais apparemment il n'a pas compris ce que je voulais faire et il a filé retrouver ses bêtes. Avec un autre berger, j’ai eu plus de mal, et il paraissait furieux que je le prenne en photo. Je n’ai pas compris s’il voulait de l’argent en échange, que je lui montre les photos, j’étais prêt à effacer les photos pour montrer que je respectais ses dires, mais il a lui filé avant que je fasse quoi que ce soit.
Peu après, c'est un troupeau de chevaux qui arrive. Le sentier étant à cet endroit particulièrement escarpé, même pas la place de se croiser à deux, je laisse bien sur passer tout le monde.
C'est le tour de mules de me croiser, avec l'attitude de se muletier qui tient la queue de sa mule pour l'aider à monter le raide sentier.
La voie étant libre, je repars. Je fais un cliché du sentier avec notamment la belle saillie du chemin dans la roche.
J’arrive à Dharapuri et les enfants que nous avions laissé il y a quelques jours sont de nouveau là, et nous passons un partie de l'après midi à jouer avec eux.