(Jour 1- 30/08/08 - Départ de Paris, direction Bahrein)
Je pars de Paris - Aéroport de Roissy- en ce samedi 30 août 2008. J'ai quitté le boulot la veille au soir. Les grandes vacances d'été sont à peine commencées que me voici déjà en direction de l'aéroport pour prendre mon avion vers la capitale népalaise. Habitant Paris, rejoindre l'aéroport du nord de la capitale n'est que pure formalité, et forcément j'arrive avec pas mal d'avance. Mon grand sac à dos est bourré à craquer. Duvet, matelas, chaussure de marche taille 47 fillette, tout ces éléments remplissent une grosse partie du sac!
Passage au guichet de la compagnie, personne en vue. Je demande des places côté couloir ou fenêtre pour être plus à l'aise pour caser mon presque double mètre, et je m'en vais bourlinguer dans l'aéroport en attendant le départ. Il arrive bien trop lentement, mais fini par arriver.
Quelques heures plus tard, atterrissage à Bahrein, île totalement improbable du golfe. Je suis en transit pour la nuit car l'avion pour Katmandou ne repart que le lendemain. J'attends dans le hall de l'aéroport (glacial) le taxi-bus affrété par la compagnie pour aller à l'hôtel. Avec le décalage horaire et le vol, il est déjà presque 18h, et la nuit est déjà tombée. Je m'aventure quelques secondes en dehors de l'aéroport méga climatisé, une chaleur étouffante m'envahit. 37degc ? Plus ? Une hérésie de vivre ici, encore plus d'y travailler... ! Finalement le bus -climatisé- arrive et me voila plongé dans les embouteillages bahreïnis. La croissance automobile atteint ici 30% par an depuis plusieurs années et les infrastructures n'ont pas suivi malgré les cascades d'immeubles récemment construits.
J’arrive à l'hôtel après être passé un coin de désert, non plutôt un coin de rien du tout coincé entre deux rangées d'immeubles. Formalité à l'entrée de l'hôtel dont confiscation du passeport. De toute façon je n’avais pas l’intention d’aller mettre mon nez dehors. Je file dans ma chambre m'étendre un peu, et je redescends pour manger un brin. Buffet ma foi fort raisonnable. Je me souviens de mon premier voyage au Népal, à l'époque la même compagnie aérienne passait par Abu Dhabi, l'hôtel n'avait pas le même standing, c'était bien plus luxueux... ! Pas de chichi, l’hôtel est très correct, et de toute façon je ne suis pas venu ici faire du tourisme... ! Retour dans la chambre après avoir mangé poulet, lasagnes et pomme de terre. Solitude d'une chambre d'hôtel perdue au milieu d'une ville disposant d’un four à volonté à l'extérieur. Dans la chambre heureusement, la climatisation fonctionne, dans un bruit a faire réveiller les fourmis qui dormiraient dehors écrasées par la chaleur ! Demain l'avion est tôt, très tôt, le départ à l'aéroport encore plus tôt, avec un lever programmé à 3h00... !