(Jour 23- 22/09/08 - Simikot)
Toujours coincé à Simikot du fait de la pluie. Ce matin, le temps est plus clément, beau même avec un peu d'espoir de voir arriver l'avion qui doit me ramener vers Katmandou. Les avions ne sont prévus que le matin en règle général, et midi arrivant, force est de constater que l'avion ne viendra pas aujourd'hui. Le ciel ne semble pas trop chargé, et pourtant de grosses gouttes commencent à tomber. Heureusement ondée de courte durée mais qui sera suivie d'une plus forte. Je suis dans ma tente, il est 11h, aucune nouvelle de savoir quand je vais pouvoir quitter cette ville. Ne pas avoir d'infos est pénible, mais certes compréhensible dans ce pays ou les communications ne sont pas le point fort.
Il est midi, repas rapide, dhal-bat au programme. Les temps sont durs, les vivres sont terminés, et le cuistot fait la cuisine avec les maigres denrées disponibles ici. Je mange avec parcimonie, je n'ai pas trop la tête à cela. Quelques ondées éparses reviennent. Mais le temps s'améliore grandement en ce début d'après midi.
Je sors un peu dans le village. Le soleil inonde la ville. Je reviens vers la piste d'atterrissage. La piste est détrempée. Un petit cheval s'est même embourbé à proximité. La police vient en renfort pour aider la pauvre bête à se sortir de ce mauvais pas.
Un peu plus loin, après la pluie, les gamins ont repris leur jeu favori, le football. Je prends quelques clichés, plus facile que les gens dans la rue.
Le soleil tape fort maintenant. La piste d'atterrissage semble en bon état excepté certaines rigoles béantes qui la traverse de part en part. Est-ce qu’elle est en état pour qu’un avion atterrisse ? Sans doute que non sans intervention. Je rentre au camping. Toujours pas de nouvelles quand viendra l'avion. Un hélico était prévu aujourd'hui en secours mais bien sûr il ne viendra pas. Cette incertitude devient chiante. Je ne veux pas passer encore un nuit ici surtout que le temps est plutôt beau, rangeant de ne pas voir arriver un porte de sortie aérienne !
L'obscurité arrive. Dhal-Bat au menu du dîner. Le guide nous informe que l'hélico n'a pas pu venir car les précipitations ont causées des inondations dans l'ouest du Népal et il a donc été réquisitionné dans ces régions.
Un vol est prévu le lentement apparemment. Mais non, quelques minutes après il semble sûr qu'aucun avion n'arrivera le lendemain. Bref, c'est le merdier. Je dois attendre demain pour avoir d’autres nouvelles.
Ce soir le ciel est plein d'étoiles, je crois pour la première fois de mon séjour au Népal. J’espère que c’est un signe du destin…