Voyage à Madagascar
(Jour 23- Ile sainte-marie)

Autant le dire tout de suite, cette journée est la dernière sur notre île paradisiaque. Alors bien sur nous fêtons cela dignement avec des mises à l'eau régulieres afin de s'imprégner du milieu aquatique local. Mais aujourd'hui est un jour spécial. C'est le jour ou nous avons fait la rencontre avec un monstre sacré des mers. Il s'agit bien sûr de (enfin j'ai piqué le nom dans le dico!) Megaptera novaeangliae nom savant pour la baleine à bosse. Les baleines viennent à proximité de madagascar et de Sainte marie pour mettre bas dans des eaux suffisamment chaudes pour le jeune balaineau. Ce jour la, en scrutant l'horizon, nous voyons relativement pres de la plage (malheureusement trop loin pour mon appareil photo du jour), une baleine qui se dirige vers le sud. Sa destination finale est effet au large de l'Antarctique pour retrouver de la nourriture absente au large des côtes malgaches.

Et plusieurs fois encore plus loin, presque à l'horizon, nous aurons l'opportunité et la joie de voir les baleines produirent leur saut caractéristique dans une gerbe d'écume blanche. Je goutte sans modération à ce spectacle rare. Alternant mon regard entre terre et mer..

Ah oui au fait, je ne vous ai pas encore montré le fameux bungalow en bord de mer.. Voici cette erreur réparée (à gauche de l'image) avec en plus nos hamacs...!

Pour ce dernier jour, nous décidons de fêter l'événement comme il se doit. Nous avons alors reservé l'unique table du restaurant situé à proximité de l'épicerie. Nous commencons la soirée par aller prendre un apéritif en ces lieux avant la tombée de la nuit.

A ce moment, un pêcheur revient de la pêche et commence à sortir son butin et à ranger son filet. Je m'approche et en profite pour regarder le contenu de sa pirogue.

La plupart des poissons que ce pêcheur a pris son des perroquets reconnaissables à leur 'bec'. Ces poissons possèdent de superbes couleurs. Au dire du pêcheur, il est relativement facile de trouver ce type de poisson à proximité de la barrière de corail qui entoure l'île aux nattes.

Nous dégustons notre apéritif, déjà la langue à la bouche à l'idée de gouter à cette chair fraîchement pêchée. Pendant que nous sirotons notre punch ananas, les gamins aux alentours pratiquent le sport le plus populaire du monde. Et la coupe du monde de 1998 et notre zizou national a laissé des traces jusqu'ici si je m'en refère à l'inscription figurant sur le tee-shirt de ce gamin.

Même si l'île aux nattes parait bien tranquille en cette période de l'année, l'activité immobilière ne s'arrête pas pour autant et nombre de constructions sont en cours sur l'île. D'ailleurs, un bateau a moteur s'aventure à l'intérieur du lagon pour y déposer des planches de construction.

La nuit est presque tombée et en attendant notre repas, nous entamons une petite marche le long de la plage pour revenir déguster notre repas. Les maigres lumières permettent juste d'éclairer les batisses.

Notre repas arrive... perroquet grillé au feu de bois, riz et sauce rougail (le melange de tomate et d'épices -un délice- qui figure en haut de cette photo).

Je ne vous cache pas qu'avec le repas pris à Manakara (aux délices) ceci fut le meilleur plat que j'ai mangé à Madgascar. Un repas simple, authentique, frais et délicieux.

Je crois que le perroquet a eu du mal à s'en remettre... en tout cas c'est l'impression que me donne sa tête après le repas.

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