(Jour 4 -30/01/08 - Séjour à Calcutta)
Boucan d'enfer dans notre hôtel dès 7h30 du matin. Drôle de manière de considérer les clients en cet endroit ! Décidément, nos séjours dans les hôtels de Calcutta ne sont pas de tout repos ! 30mn plus tard, un peu de silence, nous comatons jusqu'a tard dans la matinée. 10h bien passé, nous remettons rapidement nos affaires en ordre, et déguerpissons de cet endroit sans intérêt pour changer d'hôtel. Le petit coin de verdure du Fairlawn hotel, nous permet de trouver un peu de calme dans cet eldorado sans bruit (hormis quelques corbeaux rebelles). Nous prenons place dans notre chambre et un bruit familier parvient à mes oreilles... il pleut ! Nous partons de l'hôtel sous des trombes d'eau. Faire rare et exceptionnel pour Calcutta à cette époque ! Mes premiers pas dans la rue sont pour une grosse flaque d'eau sous l'œil hilare des quelques indiens aux alentours. L'eau a vite transformée les artères de la cité indienne en d'immenses flaques d'eau. Je n''ose imaginer ce que pourrait être la ville sous un mois de pluie ininterrompue ! La vie continue, les indiens se munissant de parapluies et les touristes de capes de pluie (faut quand même être con comme un touriste pour prendre une cape de pluie pour un tel pays !). Rejoindre l'appartement du marié (à Garia Park) se révèle tout aussi difficile que les fois précédentes, et la pluie qui s'abat n'arrange rien.
Cette nouvelle épreuve se passe sans trop de mal puisque que le chauffeur de taxi nous amène à bon port. Une première! Tout le monde se prépare pour la soirée ou nous nous rendons quelques minutes plus tard en taxi que nous prenons en bordure de la route principale.
La réception se tient dans les mêmes lieux qu'il y a deux ans. Les noms des mariés figurent en grand à l'entrée des lieux. Nous sommes un peu en avance, les préparatifs ne sont pas encore terminés.
La mariée et le marié s'installent sur leurs trônes respectifs en prévision de l'arrivée des futurs invités. Les 'défilés' de personnes connues, inconnues (y compris pour les mariés !) commencent alors.
Les femmes sont le plus souvent habillés en saris, les hommes en costumes des années 70 (et encore !) agrémentés des baskets au pied ! Mélange de couleurs, de kitsch. Musique indienne en fond, la réception commence alors. Déjà les premiers invités écrivent quelques mots sur le carnet de mariage. Je ne manquerai pas d'y écrire quelques mots, bien sûr.
Je fais comme avec mon habitude quelques clichés sans arriver à éviter les photos posées. Surtout quand deux femmes inconnues me demandent de leur tirer le portrait (d'ailleurs la photo est ratée !). Mais la plupart des invités se prêtent au jeu.
Parfois, des clichés de vie indienne apparaissent, comme ces deux hommes qui discutent un peu à l'écart, dans leurs costumes sombres un brin usagés. Les fauteuils rajoutent une touche particulière à la scène.
En ce début de soirée, le dîner n'est pas encore prêt, alors la plupart des invités se rabattent bien volontiers sur les des amuse-gueules. Tout le monde se régale, je suis comme à mon habitude plus prudent sur la nourriture, mais fait quelques essais de temps en temps.
Les mariés commencent à voir défiler pas mal de monde. Têtes connues et moins connues, voir totalement inconnues. Se concentrent là, des retrouvailles chaleureuses la plupart du temps. Profitant de quelques moments de pause, mariée et belle mère se retrouvent tout deux installés dans de beaux fauteuils.
Le repas est maintenant disponible dans la salle de réception principale et je ne freine pas mon plaisir de goûter à quelques mets indiens !
Vers 23h nous abandonnons nos hôtes. Je salue tout le monde avec un peu de tristesse. Non en fait beaucoup de tristesse. Ces amis sont si chaleureux, toujours à se casser en quatre pour vous rendre servir et faire que tout aille bien. Je ne les reverrai sans doute que dans 5 mois -au mieux- en Angleterre.
Surtout les quitter signifie aussi pour moi le départ d'un nouveau voyage. Un voyage un peu plus incertain, la pression de l'Inde commençant à faire largement effet sur moi, et des envies de retour embrument peu à peu mes pensées. Nous rentrons au Fairlawn hotel en taxi qui trouve son chemin sans difficulté, un presque première à Calcutta !