(Jour 15- 10/02/08 - New Delhi)
Dernier jour en Inde. Petit déjeuner à l'adresse habituelle. Le lassi banane est aujourd'hui décevant. Dommage. Pancake, toasts sont vite engloutis. Je réserve un taxi pour l'aéroport ce soir. Nous repartons vers Main Baazar, pas d'autres propositions pour cette dernière journée. Pas envie de prendre les transports pour visiter d'autres parties de la ville. Nous achetons nos dernières cartes postales. Nous flânons dans les rues. Retour au restaurant, il est en travaux, le bruit est infernal. Durant le repas, parfois dans les conversations indiennes, anglaises aux alentours, il me semble distinguer des mots de français (ce qui est la plupart du temps faux, juste le fruit de mon imagination !). Comme quoi la langue française et la France doivent me manquer un peu !
Hésitation sur le contenu de notre dernier après-midi en Inde. Nous décidons de rester dans le coin plutôt que d'arpenter la ville. Nous continuons à flâner dans les rues environnantes à notre hôtel. De nouveau quelques visites de boutique, des couleurs, encore des couleurs, toujours des couleurs !
Les vendeurs de lassi (non non je ne fais pas de fixation particulière sur le lassi !) sont toujours la, en attende de client. La liste des produits proposés est impressionnante, pour un prix ridicule.
Encore plus qu'il y a deux ans, je découvre vraiment ce pays très coloré. Partout, couleur et lumière forme des mélanges ...colorés !
En cet après midi ensoleillé (comme quoi malgré la brume et la pollution, il est possible de trouver du soleil en Inde !), les rues sont un peu plus calmes. Quelques moments de répits dans une Inde toujours en effervescence.
Mais ces moments sont souvent de court répit, car l'Inde ne s'arrête jamais ! Bientôt la rue si calme, se remplit à nouveau de son, de cris, de monde.
Cette fin de journée est parfaite, une douce lumière inonde les rues de Delhi. Finalement cette ville a quelques charmes cachés !
Je parcours de rues inconnues dans le coin de mon hôtel, ce marchand de friture fait la pose quand je m'approche pour le prendre en photo. Attendait-il quelque chose de particulier de ma part ? Les gens ici finalement (à part les rabatteurs) restent ouverts.
Au loin une fanfare arrive, mais sans musique. Dommage cela donné un air encore plus festif à ces rues !
Je poursuis dans cette rue de Main Bazaar. Vue, revue, déjà vue, mais avec toujours de nouveaux aspects à découvrir. Parfois c'est un peu terre à terre, comme ces tee-shirts d'Inde qui volent dans les airs.
Je retourne dans la rue principale à proximité de la gare. Les rickshaws foncent à toute vitesse, ils sont les rois de la rue.
Je repars de la gare, la nuit commence à tomber.
Même dans la petite rue de Main Bazaar gonflé de passant, les rickshaws n'hésitent pas à rouler à bonne allure, slalomant entre les piétons, vélos.
La nuit est maintenant complètement tombée sur New Delhi. Nous ne reverrons plus le jour en Inde...
Outre les rickshaws, l'Inde est aussi le "paradis" de la moto (et sûrement de la voiture d'ici quelques années malgré les embouteillages monstres). Les jeunes sont friands de la moto, moins chère, plus maniable dans les petites rues de Delhi.
Les petits vendeurs n'arrêtent pas de la journée, proposant des denrées à longueur de journée.
Je trouve enfin un vendeur de légumes dans une ruelle à proximité. Ici, une particularité, les carottes sont roses... !
Je finis mon tour d'horizon des rues de New Delhi par ce marchand de chaussures, simplement éclairé par une ampoule (à économie d'énergie...!).
Pour finir ce petit tour d'une quinzaine de jours, ne pas oublier aussi l'existence d'animaux étranges dans les rues de New Delhi, si vous avez de la chance vous pourrez vous aussi tomber sur le dauphin bleu et son drôle de sourire et son copain l'araignée, qui calmement, surveille les alentours.
Vers 19h nous allons au Métropolis (non non ce n'est pas une boîte de nuit locale) pour manger notre dernier dîner en terre indienne. Le lassi banane ici est un régal. Nous ressortons vers 20h30, j'achète de l'eau pour le voyage et des pastilles pour tenter de calmer ma toux qui n'en fini jamais. Je repasse devant le marchand de lassi au coin de l'hôtel qui me fait un signe, comme un signe d'adieu.
Il est un peu plus de 21h quand nous récupérons nos bagages à l'hôtel. Nous prenons alors le taxi pour l'aéroport. Les kilomètres défilent, pas d'embouteillage sur le trajet. Seul les abords de l'aéroport se révèlent ultra bordélique. Nous entrons dans le terminal, et après quelques hésitations, allons vers le comptoir de notre compagnie. Il est désert. Il est de plus situé dans une partie rénovée de l'aéroport. Nous enregistrons les bagages. Le check-in se fait en quelques minutes. Puis nos passons par la poste pour envoyer nos dernières cartes postales, et changeons les dernières roupies que nous avons en poche contre quelques euros. Passage à la douane. Ensuite de nouvelles longues minutes d'attente dans le hall de l'aéroport, et une belle cohue avant de monter dans l'avion. J'ai tiré une belle place avec personne devant pour étendre mes jambes. L'avion décolle, nous repartons vers la France...
"Sans curiosité, on meurt, et sans courage, on ne vit pas" Hugo Pratt