(Jour 6 - découverte de Silchar)
Ce matin visite d'une plantation de thé noir qui sont nombreuses dans cette région. La région d'Assam possède la particularité d'avoir un espèce de thé qui ne pousse que dans cette région. L'inde participe à hauteur de près de 30% de la production mondiale de thé. Après quelques minutes de transport en voiture, nous arrivons à une usine de traitement des feuilles de thé.
L'activité en cette période de l'année est presque nulle, les signe de présence de thé sont cependant encore présents par endroit dans l'usine. Nous avons le droit à la visite des bâtiments par un gérant d'une autre plantation de thé des alentours.
La récolté du thé n'a pas eu lieu (certains arbustes ont des feuilles presque mortes alors que sur d'autres arbustes, les pousses ne sont pas encore à maturité) et donc l'usine ressemble plus à une usine désaffectée qu' une usine capable de produire quelque chose.
Nous continuons notre visite de la plantation, en nous arrêtant à proximité d'un lac. La plupart d'entre nous continuent la découverte du thé et un pouponnière à pousse que je ne visiterais pas. En effet, de mon côté, je préfère marcher en sens oppose et me rapproche du lac où des pêcheurs tirent un filet lancé dans l'eau.
Les pêcheurs redoublent d'effort pour faire évoluer ce fil dans l'eau boueuse du lac, le travail semble difficile, épuisant. Ils sont curieux de ma présence mais hélas ne comprends rien à leur mots.
Finalement le filet est tiré sur la rive du lac, et les protagonistes se rassemblent pour récupérer le butin. Celui-si sera très maigre (quelques petit poissons cependant) et le filet sera vite remis dans l'eau.
Nous continuons notre périple dans ces plantations. Profitant d'une pause, je file dans la végétation, et prends quelques photos de l'endroit.
Au détour d'un arbuste, je tombe nez à nez avec une famille qui ramasse des brindilles et de morceaux de bois morts qui jonchent le sol. Nous échangeons quelques sourires, quelques signes de la main. Tout le monde semble surpris de ce trouver la en même temps.
Nous abandonnons finalement la plantation de thé, pour nous retrouver en plein centre ville. Découvert d'une ville de province, sans doute que la population locale a peu l'occasion de voir des blancs. Nous avons quelques sollications et un journaliste local viendra même nous poser quelques questions. Silchar, ville rurale, présente de nombreux artisans qui travaillent à même la rue.
La plupart des gens sont curieux, amusés de voir que vous les prenez en photo. Ils sont au début un peu timides mais ils ne veulent rien perdre de ce que vous faites et finissent par nous regarder avec amusement. Nous provoquons malgré nous parfois des attroupements. Ce n'est pas franchement gênant mais un peu perturbant parfois quand l'attention est trop portée vers vous.