(Jour 5 - Voyage Kolkata - Silchar)
Départ ultra matinal pour l'aéroport de Kolkata afin de prendre l'avion pour la ville de Silchar (dont est originaire la mariée) située dans la province d'Assam. Notre petit coucou mis à disposition par Indian Airlines et en attente sur le tarmack de l'aéroport.
La province d'Assam est l'une des provinces les plus à l'Est de l'inde. Elle est particulièrement appréciée pour la culture du thé. C'est principalement une région rurale avec cependant la présence de ville d'une million d'habitant comme Guwahati.
Nous sortons de l'aéroport et sommes accueillis pas la famille de la mariée venue en grande pompe. Certes, la délégation est moins fournie que la délégation qui réceptionne un ministre indien (ou délégué, fêté avec cris, mouvement de foule !) venu dans le même avion, mais nous avons droit aussi à nos 4x4 Tata (constructeur local indien) pour rejoindre la ville de Silchar puis notre hôtel. Découverte d'une inde un peu plus paysanne, cependant l'arrivée à Silchar nous montre aussi que les villes de province sont assez fournies côté population !!
Après avoir pris nos quartiers, sous l'impulsion de nos guides locaux (un membre de la famille de la mariée) nous visitons un jardin local aménagé (entrée payante). L'atmosphère est de ce fait un peu artificielle mais nous ne pouvons pas refuser de découvrir ces lieux, invités que nous sommes par nos hôtes. L'endroit est plaisant, avec un petit parc qui donne sur un lac.
Des pêcheurs rentrent de leur tournée de pêche. Au loin, leur barque glisse en silence sur l'eau du lac. L'image que j'ai la de l'Inde change des images récoltées durant les premiers jours de mon périple : pas de bruit, beaucoup moins de poussière. Ces quelques instants sont à savourer précieusement.
Après avoir accostés, les pécheurs vont se laver dans l'eau du lac, quelque chose auquel je ne m'aventurerais pour rien au monde !
Nous rentrons ensuite à l'hôtel. Je décide de marcher un peu aux alentours et découvrir la population nocturne de Silchar. A l'endroit ou je suis la plupart des gens ne fonts que passer, rentrent-ils sans doute chez eux ?. Je m'essaye à quelques clichés en tendant de jouer sur les lumières pour mettre en avant les personnes qui passent.
De retour à mon hôtel, je monte sur le toit et prend un cliché des environs, assaillis que je suis de toute part par les moustiques... Je ne m'attarde pas et me réfugie rapidement à l'intérieur.