(Jour 1- Départ de Paris, direction Amsterdam, Kilimanjaro Airport, arrivée à Arusha)
Je pars de Paris - Aéroport Roissy Charles De Gaulle - en ce dimanche 3 septembre 2006. Retrouvailles avec Fabrice aux portes d'embarquement pour Amsterdam. A 8h, décollage pour un saut de puce en direction de la Hollande. Atterrissage à 9h20. Redécolage d'Amsterdam à 10h35 puis atterrissage à 19h50 heure locale (-1h par rapport à la France à cette époque) en Tanzanie. J'ai la chance d'hériter d'un siège me permettant d'allonger mes jambes à loisir (rien devant moi) ce qui est très appréciable au regard de ma taille (1m97). Décidément avec KLM j'ai de la chance (je n'avais rien demandé, pas de possibilité de changer la place du vol à Roissy). L'avion est bien sûr remplis en majorité de touristes. Il faut dire que la destination (Kilimanjaro Airport) est l'aéroport le plus pratique pour les touristes en partance pour le Kilimandjaro, les parcs du Nord de la Tanzanie et ce via Arusha ou Moshi. L'avion continuant ensuite vers Der ar Salem, il embarque également les touristes qui souhaitent aller vers Zanzibar.
Les heures de vol (8h environ) me paraissent passer tranquillement. Je délaisse l'écran de télévision portable qui abrutit mes yeux (et ma cervelle). Je bouquine. Je somnole. Je remarque que nous passons le long de la botte italienne en partant d'Europe, puis atteignons les côté Libyenne qui me sont un petit peu familière. La nuit vient peu à peu et la visibilité extérieure diminue rapidement ce qui ne me permet pas de suivre des yeux la suite de notre itinéraire. Les écrans a bord de l'avion me permettront quand même de visualiser le passage de l'équateur, qui fut célébré... sans célébration (Au grand dame de Fabrice, fort déçu ! Je n'ai jamais vu de célébration lors du passage de l'équateur en avion, a contrario des traditions maritimes parait-il (je n'ai pas d'expérience dans ce domaine)).
En sortant de l'avion, la température est fraîche, la nuit est déjà tombée. Après quelques attentes (en espérant n'être pas la proie des moustiques, ce qui ne fut pas du tout le cas) pour récupérer mes bagages (sans problème), et quelques errements au moment de trouver note hôte dans le hall de l'aéroport remplis de pancartes de tours-opérateurs, nous regagnons un véhicule 4x4 de marque japonaise. Je monte à bord et nous nous dirigeons vers la ville d'Arusha. Il faut compter environ 45mn pour arriver aux faubourgs de la ville. Avant d'atteindre le centre-ville, le 4x4 s'engage dans une petite route de terre complètement défoncée (le 4x4 y trouve là un terrain de jeu très facile) qui nous conduit à notre 'hôtel' pour la nuit : loasis lodge. Nous gagnons nos 'cases' pour poser nos affaires et entamer une bonne nuit.