(Jour 7 - De Maghidet à Tin el what )
Au lever du jour, petite séance de photo pour présenter de gauche à droite, notre cuisinier et nos trois jeunes chameliers. Coiffés presque en permanence de leur chèche. Il est rare en effet de voir un touareg se dévetir la tête excepté pour dormir et faire un peu de toilette. D'ailleurs nous n'aurons que peu d'occasion de voir la tête de nos hotes durant ce périple au milieu du désert.
Nous repernons notre chemin et suivant notre guide sortons peut à peu du dédale du tassili de Maghidet.
Notre policier en vadrouille, qui restera très discret durant notre périple (il ne parle pas anglais, ni francais, ni italien, ni tamachek (langue touareg), difficile dans ces conditions de communiquer avec nous ou avec notre équipe touareg). Néanmoins tout cela ne l'empêche pas d'avoir un peu d'humour et de prendre la pose lorsque je sors mon appareil photo.
D'ailleurs que ce soit lui ou le reste de l'équipe, ils ont été tous très conciliants et disponibles pour nos appareils photos, prenant le temps qu'il nous faut pour rester imprimés sur nos pellicules photos ou pour moi sur mon capteur numérique. Et ce même si parfois il faut bien le reconnaitre cela fait un peu 'forcé' .
Nous sortons peu à peu du dédales de pierre du labyrithe en suivant le cours de l'oued qui entoure cet amat de pierre. En de très rare occasion (une seule en fait), nous arrivons à proximité d'un point d'eau ouvert. La nuit nombre d'espèces animales doivent certainement se retrouver à cet endroit.
Nous sortons enfin du labyrinthe et une vaste plane s'étend devant nous. Au loin se distingue un autre erg illuminé de soleil. Etant donné que l'on a suivi le cours d'un fleuve (lorsqu'il y a de l'eau), nous retrouvons ici un peu de végétation éparse.
La nuit tombe rapidement et nous préparons notre bivouac. Le vent se lève allègrement la nuit tombée et pour la première fois (et la dernière !) du séjour je me résouds à dormir sous tente. Diable que j'ai eu chaud cette nuit la !