(Jour 1 - Tripoli)
Je pars de Paris - Aéroport Roissy Charles De Gaulle - en ce mercredi 28 décembre 2005. Départ de la maison vers 8h, check-in des bagages. Attente du vol annoncé à 10h. Le vol aura quelques dizaines de minutes de retard (1 heure ?), le départ de l'avion de Tripoli ayant été tardif (cela n'annoncait rien de bon sur la ponctualité de la compagnie nationale libyenne). En effet, j'ai pris un vol Paris-Tripoli par la compagnie nationale Afriqiyah Airways. Cette liaison est apparenté à un vol régulier mais dans les faits est un vol charter puisque la compagnie qui assure cette liaison est la compagnie tunisienne nouvelair qui s'affiche ouvertement comme une compagnie charter.
Nous arrivons finalement à Tripoli en fin de journée (3 heures de vol + décalage horaire d'une heure). La nuit est déja tombée, le froid aussi, mais bien moins qu'en France, la température avoisinant les 14 degrés de mémoire. Nous prenons le bus pour rejoindre notre hotel après une sortie de parking mouvementée, le nombre de voitures dans le parking de l'aéroport étant largement supérieur à la capacité théorique du dit parking !
Après quelques dizaines de minutes de route aux environs de la capitale Libyenne, une chose frappe les esprits. Dans les rues, point de publicités, mais des portraits de Kadafi qui trônent partout, fêtant les 36 années de l'accession du colonel lybien. Nous arrivons à notre hotel situé en bordure de mer et en périphérie du centre ville de Tripoli (10mn en taxi). l'hotel se nomme BAB AL JADEED HOTEL.
Après avoir pris place dans ce modeste hotel de Tripoli nous decidons d'aller faire un tour en ville pour effectuer notre premier repas sur le sol Lybien. Petit problème, nous n'avons pas de carte du centre ville et pas d'interlocuteur francophone ou anglophone à l'horizon. C'est d'ailleurs surprenant que si peu de personnes parlent anglais dans ce pays. Heureusement, je tombe sur un diplomate Malien (de mémoire) qui nous aborde fièrement en français. Après lui avoir expliqué nos envies, il nous arrange le coup pour aller en taxi en ville et pour que ceux-ci nous ramènent à notre hotel histoire de ne pas trop galérer lors de notre retour. Après quelques minutes de discussion avec nos chauffeurs (ils sont bavards ceux la!), nous voila sur le chemin et attérissons promptement en centre ville. Rien de particulier à noter, des voitures, du goudron, des trottoirs, tout cela ressemble à d'autres villes qui ont un peu d'argent. Après avoir arpenté le centre ville découvrant des boutiques encore ouvertes (bijoux, vêtements, hifi), nous choisissons finalement un petit restaurant local sans prétention mais qui nous servira un repas de roi avec soupe, plat principal et boisson à la clef pour une somme tout à fait modique (6 dinars). A peine le temps de ressortir du restaurant que nous retrouvons nos taxis et regagnons notre hotel.