(Etape 2)
Réveil matinal (le soleil se lève vers 5h00 du matin en cette période de l'année en Islande...) et après il est bien difficile de retrouver le sommeil... et nous reprenons notre route.
Nous quittons notre petite plateforme pour traverser le champ de lave et nous nous dirigeons vers les montagnes environnantes ou nous pouvons dominer l'immensité du champ de lave déversé par l'éruption de 1913.
Nous arrivons finalement à Lambaskaro point de départ d'une autre coulée de lave.
L'éruption voisine d'une massif en granit a fait exploser les roches au contact de la lave en fusion et de nombreux blocs fragilisés continuent de se détacher de la montagne accolée au volcan (qui n'est plus en activité).
Nous remontons alors une vallée au coule une petite rivière. Pas de problème d'approvisionnement en eau à cet endroit. Nous buvons le ruisseau directement sans prendre d'autre précaution... du jamais vue (je ne tenterai pour rien au monde si type de procédé en France de peur d'attraper quelques maladies infectieuses...), mais ici il n'y a pas d'animaux pour contaminer l'eau et les hommes sont aussi forts rares...
Nous approchons alors les bords du lac Sauoleysuvatn qui resplendit avec les rayons de soleil qui arrivent à transpercer les nuages omniprésents.
Nous continuons alors notre route en retraversant la F225 et en traversant notre premier gué pour traverser l'helliskvisl. Il convient d'enlever chaussures et chaussettes pour ce point de passage... brrrr l'eau est pure mais... terriblement froide !
Malgré la rudesse du climat (vent, températures faibles tout au long de l'année), il apparaît de temps en temps quelques plantes... comme ce champignon dont j'ignore tout...
En remontant la vallée nous tombons sur une belle chute d'eau qui sera le théâtre de notre déjeuner (marqué D sur la carte)
L'eau laisse de belle trace dans la roche en dévoilant des teintes orangées.
En plein mois d'aout et malgré l'altitude peu élevée, des névés sont présents deci-dela. Les températures en islande ne sont jamais vraiment élevées.. avec un peu de soleil nous devons friser avec difficulté les 16-17 degrés, le soleil ayant vraiment de la peine à monter en altitude. Et dès que celui-ci disparaît, les températures chutent alors jusqu'à 6-7 degrés.
Les roches volcanique sont un supplice pour la vie qui souhaite s'y développer. Cependant la présence d'eau permet quand mêmeà quelques mousses d'exister formant ainsi un bel ensemble coloré.
La présence d'eau permet aussi quelques plantes curieuses de pousser, ici un petit champ de coton... (heuu désolé pour les experts mais je ne connais pas le nom exacte de cette plante).
Nous remontons alors le cours d'eau de l'ensemble montagneux de vesturdalir avec la présence au loin d'un gîte (le petit triangle au bas de la carte figurant au début de cette page). Néanmoins, nous resterons bien éloigné de cette présence humaine ! Nous installons alors notre campement pour la nuit qui s'abat rapidement. Les nuages disparaissent peu à peu et nous pouvons pour la première fois profiter d' un ciel parfaitement clair pour regarder avec émerveillement le ciel à la recherche d'aurore boréale. Malheureusement, la fatigue ne me permettra pas d'en voir préférant mon sac de couchage à la nuit humide qui s'était abattue.